
Sandrine Benyayer
Conférence plénière
le samedi 28 juin de 11h00 à 12h30
La posture clinique en aide relationnelle-rééducative comme éthique du sujet
La finalité étant de faire advenir le sujet enfant capable de penser, nous emprunterons à Albert Ciccone sa conception de la position clinique. Il s’agit de mettre en suspens notre savoir pour approcher la subjectivité, la réalité du sujet en difficulté. Cette position clinique serait donc d’abord une position d’humilité. Dans un deuxième temps nous irons chercher des éclairages théorico-cliniques, alliant observation, écoute et théorisation, sur les origines des pulsions de destruction chez l’enfant, telles que Mélanie Klein les a étudiées. Sans interpréter ni tenter de manier les processus mis en lumière, ces éclairages nous permettraient d’ajuster nos postures pendant les séances. Nous étudierons ensuite les différentes postures de l’enseignant dans un cadre visant à favoriser des changements de positions chez des enfants en difficulté dans leur rapport à l’école.
Atelier du vendredi 27 juin de 9h00 à 10h30
Installations d'objets. Mise en situation
Les mises en situation respectant la structure habituelle des séances de l’aide relationnelle rééducative devraient nous permettre de réfléchir après le « temps trois » sur les questions suivantes :
a. Le cadre et le degré d’intervention du rééducateur en aide relationnelle
b. Comment entendre et surtout permettre que le sujet s’exprime métaphoriquement sans interpréter ni orienter le matériel, autrement dit, induire en sollicitant l’imaginaire sans prescrire le contenu que doit livrer le sujet.
c. Position en miroir pendant l’action et au temps de la verbalisation
Chacun mettra en scène des objets proposés en nombre limité, dans un espace et un temps limités. Il donnera ensuite un titre à son installation.
Un temps de parole est prévu à la fin, au troisième temps de la séance.
Nombre de participants : 3
Nombre d’observateurs : 12
15 personnes en tout