
André Sirota
Ateliers du jeudi 26 juin 9h00-10h30 ou vendredi 27 juin 9h00-10h30
En présence d’un tiers et en groupe, confier, écouter et analyser un épisode de son travail avec un enfant, un adulte, une famille. Un espace-temps pour développer son attention clinique
À ses participant.e.s, cet atelier proposera un moment de découverte d’un travail d’écoute et d’analyse en groupe à partir du récit confié, par l’un.e ou l’autre des participant.e.s, d’un épisode heureux ou problématique advenu dans l’exercice de son métier. Le signifiant attention clinique sera réinterrogé, en vue de développer en chacun.e, sa qualité de présence et sa porosité, autant que nous en sommes potentiellement capables, et autant qu’on peut y parvenir en une seule séance de travail de ce type.
L’analyse prendra appui sur le récit d’une pratique et non sur la pratique elle-même, puisqu’en réalité, on n’en prend connaissance que par la manière dont elle est racontée.
Ce moment d’échanges donnera un avant-goût de ce que peut apporter une implication dans ce type de démarche visant à éclairer les résonances qui adviennent en soi dans le quotidien de la pratique professionnelle, lesquelles peuvent être aussi bien aveuglantes qu’éclairantes, selon ce qui est réactivé en soi en présence d’un autre et le plus souvent de plus d’un autre en même temps.
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En amont de cet atelier, chaque participant.e est d’ores et déjà invité.e à se plonger dans ses souvenirs pour y retrouver une situation où, par exemple, un acte problématique est survenu. Chacun.e est invité.e aussi à se formuler, écrire les questions qui ont émergé au moment de l’événement, mais aussi celles qui lui apparaissent aujourd’hui avec plus de recul.
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Au début de l’atelier chaque participant.e pourra, dans un tour de parole, se présenter en évoquant brièvement la situation qu’il aura choisie.
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Deux situations seront ensuite retenues de manière négociée entre l’intervenant et le groupe. Elles feront l’objet, pour chacune, d’un récit plus précis puis d’une élaboration partagée.
- Un bref temps de conclusion : dont les lignes directrices ne peuvent être anticipées, elles prendront appui sur les travaux du groupe.
À la suite de ce moment, qui, on l’espère, aura suscité tout l’intérêt qu’on peut trouver à s’impliquer dans cette pratique, il se peut qu’une réflexion s’engage au sein de la FNAREN qui pourrait ensuite prendre l’initiative de l’organisation de groupes d’analyse des récits d’actes et situations professionnelles, selon des modalités à la fois rigoureuses et souples, via l’utilisation de la visio-conférence.